Dégâts de gibier : vers « une application rapide » d'un nouveau cadre
À la suite de la décision du Conseil Constitutionnel sur les dégâts de gibier fin janvier 2022, « nous allons soutenir la mise en œuvre de l’accord que vous avez signé avec les organisations professionnelles agricoles », a indiqué Marc Fesneau, ministre des relations avec le Parlement, le 22 mars. Cet accord visant à réduire les surfaces de dégâts de 30% devrait notamment comprendre une aide de l’État pour faciliter la gestion administrative des dossiers par les fédérations de chasse. « Cette contribution permettra d’élargir l’indemnisation aux petits dossiers », prévoit Thierry Coste, conseiller politique des chasseurs.
L’État, confie-t-il, devrait également encourager les préfets à « faire baisser la pression » dans les régions où les populations augmentent trop rapidement. Marc Fesneau a enfin confirmé, dans le cadre du Plan de résilience, « un soutien financier exceptionnel » afin de permettre aux fédérations de chasse de faire face à la hausse du coût dégâts suite à la guerre en Ukraine. Autant de mesures d’urgence ou structurelles pour lesquelles « le cadre définitif sera arrêté avec la FNC pour une application rapide », promet Marc Fesneau.
La hausse continue du prix des matières agricoles depuis l’été 2020 aurait déjà selon la FNC entraîné une hausse du coût des dégâts de 15 millions d’euros, par rapport aux 45 millions d’euros reversés aux agriculteurs en 2019-2020.