Crise
Des aides pour limiter la flambée des coûts de l’énergie
Alors que les entreprises craignaient des hausses massives de l’énergie en 2023 , les TPE (moins de 10 salariés) ayant un compteur électrique d’une puissance inférieure à 36 kVA vont pouvoir bénéficier du bouclier tarifaire pour le gaz et l’électricité (à partir de février pour ce dernier). Les hausses seront ainsi limitées à 15 %, contre 120 % selon l’estimation de l’État.
Un amortisseur électricité
Si les PME (moins de 250 salariés) ne bénéficient pas de ce coup de pouce, elles pourront néanmoins faire appel à l’amortisseur électricité. Ce dispositif s’applique sur le prix annuel moyen de l’électricité d’un contrat donné (en €/MWh ou en €/kWh), hors coûts d’acheminement de l’électricité dans le réseau et hors taxes.
Il permet de ramener, sur la moitié des volumes d’électricité consommée, le prix annuel moyen de l’électricité à 180 €/MWh. L’unique démarche à faire pour bénéficier de cette aide est de transmettre au fournisseur d’électricité une attestation d’éligibilité au dispositif. La réduction de prix sera directement décomptée de la facture d’électricité de l’entreprise.
Certaines PME pourront également faire appel au guichet d’aide au paiement des factures d’électricité et de gaz si les dépenses d’énergie représentent 3 % du chiffre d’affaires en 2021, après prise en compte de l’amortisseur, et dont la facture d’électricité après réduction perçue via l’amortisseur, connaît une hausse de plus de 50 % par rapport à 2021.
Carburant : 100 euros pour les foyers modestes
La mauvaise nouvelle vient quant à elle de l’essence. La remise carburant, qui était tombée à 10 centimes et qui concernait également le gazole non routier, est remplacée par une indemnité carburant d’un montant de 100 euros. La demande est à faire à partir du 16 janvier sur le site Internet des impôts. Pour en bénéficier, il ne faut pas déclarer plus de 14 700 euros par part fiscale. La mesure concernera environ dix millions de personnes.