Dossier porc
Des clés pour économiser l'énergie en élevage porcin
Dossier porc
Cette semaine dans Agri79, un dossier sur l'élevage porcin et notamment des solutions d'écnomie d'énergie comme avec cet éleveur deux-sévrien qui s'est équipé d'une chaudière à bois.
Quel que soit le résultat du calcul qu’il effectue, Freddy Enon restera convaincu. Calculatrice en main, les yeux sur les factures d’électricité, il apprécie l’évolution de la consommation de son élevage de porcs entre les hivers 2005/2006 et 2006/2007.
En 2004, confrontés à un manque de puissance électrique pour faire face aux pics hivernaux de consommation, Freddy et son frère Éric révolutionnent leur installation. Parce que l’entretien des haies est le labeur de tout éleveur qui exploite en bocage bressuirais, mais aussi parce que derrière chaque élevage de porcs, la question du respect de l’environnement est posée, la SCEA Porcirière abandonne l’énergie nucléaire au profit de l’énergie renouvelable qu’est le bois. Une chaudière de 60 kWh est acquise ; une chaufferie entièrement construite par les associés.
Un meilleur confort
« Pour le bien-être des travailleurs comme celui des animaux, ce choix a été le bon ». . L’installation opérationnelle, la nécessité de chauffer de nouvelles zones s’est très vite imposée. Chaque année sur l’exploitation, 110 à 120 m3 de bois sont sortis des haies en quatre à cinq heures. « Nos besoins s’élèvent à 140, 150 m3. Les achats sont faibles. Le coût de ce chauffage ce n’est pas la consommation, c’est l’investissement », analyse l’éleveur. Convaincu, après quelques mois d’expérience, du bénéfice d’une ambiance tempérée dans l’ensemble des bâtiments, l’exploitant utilise plus que prévu les radiateurs en fonte installés dans le bloc post-sevrage ou encore celui occupé par les femelles gestantes. Dans les couloirs, la température est stabilisée à 13°C. Un confort apprécié des travailleurs. « Passer d’une salle à 27°C à un couloir où il fait 0°C est saisissant », sourit Freddy Enon aujourd’hui moins sujet aux rhumes.
Moins d’électricité
Incapable de chiffrer le bénéfice de cette ambiance tempérée sur les animaux, l’éleveur assure qu’elle leur est profitable. « Les problèmes digestifs notamment sont très faibles », argumente-il convaincu. Si c’était à refaire, les associés sans aucun doute signeraient à nouveau le chèque de 41 000 euros(*). Une conviction que les chiffres qui apparaissent sur l’écran de la calculatrice légitiment. « Moins 10 000 kWh sur la période hivernale », annonce Freddy agréablement surpris même si au départ son ambition dépassait ce résultat. Le confort a un prix, certes modeste avec le bois, mais bien réel. Freddy l’assume en consentant cette année au rachat d’une nouvelle chaudière.« Celle-ci de 100 kW », précise-t-il. Une puissance pour faire face au surplus de chauffage non devenu nécessaire.
En 2004, confrontés à un manque de puissance électrique pour faire face aux pics hivernaux de consommation, Freddy et son frère Éric révolutionnent leur installation. Parce que l’entretien des haies est le labeur de tout éleveur qui exploite en bocage bressuirais, mais aussi parce que derrière chaque élevage de porcs, la question du respect de l’environnement est posée, la SCEA Porcirière abandonne l’énergie nucléaire au profit de l’énergie renouvelable qu’est le bois. Une chaudière de 60 kWh est acquise ; une chaufferie entièrement construite par les associés.
Un meilleur confort
« Pour le bien-être des travailleurs comme celui des animaux, ce choix a été le bon ». . L’installation opérationnelle, la nécessité de chauffer de nouvelles zones s’est très vite imposée. Chaque année sur l’exploitation, 110 à 120 m3 de bois sont sortis des haies en quatre à cinq heures. « Nos besoins s’élèvent à 140, 150 m3. Les achats sont faibles. Le coût de ce chauffage ce n’est pas la consommation, c’est l’investissement », analyse l’éleveur. Convaincu, après quelques mois d’expérience, du bénéfice d’une ambiance tempérée dans l’ensemble des bâtiments, l’exploitant utilise plus que prévu les radiateurs en fonte installés dans le bloc post-sevrage ou encore celui occupé par les femelles gestantes. Dans les couloirs, la température est stabilisée à 13°C. Un confort apprécié des travailleurs. « Passer d’une salle à 27°C à un couloir où il fait 0°C est saisissant », sourit Freddy Enon aujourd’hui moins sujet aux rhumes.
Moins d’électricité
Incapable de chiffrer le bénéfice de cette ambiance tempérée sur les animaux, l’éleveur assure qu’elle leur est profitable. « Les problèmes digestifs notamment sont très faibles », argumente-il convaincu. Si c’était à refaire, les associés sans aucun doute signeraient à nouveau le chèque de 41 000 euros(*). Une conviction que les chiffres qui apparaissent sur l’écran de la calculatrice légitiment. « Moins 10 000 kWh sur la période hivernale », annonce Freddy agréablement surpris même si au départ son ambition dépassait ce résultat. Le confort a un prix, certes modeste avec le bois, mais bien réel. Freddy l’assume en consentant cette année au rachat d’une nouvelle chaudière.« Celle-ci de 100 kW », précise-t-il. Une puissance pour faire face au surplus de chauffage non devenu nécessaire.