Interview
« Des signaux positifs qui doivent se répercuter »
Pour Alain Billerot, le président de la section lait de vache de la Fnsea 79, la hausse des volumes vendus en GMS et à l’export doit être associée à une augmentation de la rémunération des producteurs.
Pour Alain Billerot, le président de la section lait de vache de la Fnsea 79, la hausse des volumes vendus en GMS et à l’export doit être associée à une augmentation de la rémunération des producteurs.
Après la crise de la Covid-19, les marchés des produits laitiers semblent retrouver une certaine normalité. À quoi peut-on s’attendre pour les mois à venir ?
Les marchés semblent en effet se stabiliser. La demande mondiale est toujours présente, notamment de la part de la Chine. Quant à la collecte, elle baisse depuis le début de l’année en Europe, les conditions climatiques défavorables (froid, gel) et la hausse du coût des aliments n’épargnant aucun pays. La France est particulièrement marquée par cette baisse de collecte, même en Normandie et en Bretagne, des régions qui sont habituellement en progression constante. Le prix du lait stagnant à des niveaux inférieurs au coût de production depuis plusieurs mois n’est sans doute pas étranger à cette baisse…