Sur l’exploitation
Des vendanges catastrophiques
À Saint-Sorlin-de-Conac, Damien Lobet a été touché par la grêle de juin, sur la partie céréales et sur la partie des vignes appartenant à sa mère. L’assurance grêle et la réserve climatique leur apportent un peu d’espoir.
À Saint-Sorlin-de-Conac, Damien Lobet a été touché par la grêle de juin, sur la partie céréales et sur la partie des vignes appartenant à sa mère. L’assurance grêle et la réserve climatique leur apportent un peu d’espoir.
Sa première année d’installation, Damien Lobet s’en souviendra ! Il a été touché par l’épisode de grêle de juin. Jeune agriculteur de 22 ans, installé depuis le début de l’année, à Saint-Sorlin-de-Conac, il est aussi salarié à mi-temps chez un agriculteur et sur l’exploitation de sa mère, Marie-Christine Marchand. «J’ai récupéré 42 ha de terres sur Saint-Thomas-de-Conac, Semoussac et Mirambeau, pour du maïs et du tournesol. Pour l’instant je n’ai pas assez de surfaces pour pouvoir vivre à 100 % de mon métier d’agriculteur. » Les 12 ha de vignes en Ugni Blanc (uniquement pour le cognac) appartiennent à sa mère, lui cherche à en acheter. Comme beaucoup d’agriculteurs situés sur l’estuaire, la grêle a fait beaucoup de dégâts aussi bien sur les cultures que sur les vignes.