DGF: pour les communes, le compte n’y est pas
Le calcul du montant de la dotation globale de fonctionnement (DGF), principale dotation de l'Etat aux collectivités, pose problème aux communes. Sur le terrain, elles expriment un sentiment d’injustice comme le fait Pascal Faideau, le maire de Liniers qui a vu cette enveloppe s’amenenuiser chaque année un peu plus depuis 2017. Au point de limiter la capacité d’investissement de la collectivité.
Le calcul du montant de la dotation globale de fonctionnement (DGF), principale dotation de l'Etat aux collectivités, pose problème aux communes. Sur le terrain, elles expriment un sentiment d’injustice comme le fait Pascal Faideau, le maire de Liniers qui a vu cette enveloppe s’amenenuiser chaque année un peu plus depuis 2017. Au point de limiter la capacité d’investissement de la collectivité.
Depuis le début de l’année, Pascal Faideau multiplie les courriers à la Préfecture, ou directement au Président de la République, pour signaler dans quelle situation étouffante se trouve Liniers, la commune dont il est maire. « Mais on ne me donne pas de solutions viables sur du long terme ! » Il enregistre une baisse de la dotation globale de fonctionnement de moitié depuis 2017. « Cette diminution est arrivée suite à l’intégration de la commune à Grand Poitiers. Ça a fait doubler le potentiel fiscal par habitant. Il est passé de 485,52 €en 2017 à 928, 93 € cette année. L’État considère maintenant que Liniers (575 habitants) a un potentiel fiscal élevé, et donc qu’il va y avoir une hausse d’impôts ! » Une logique que l’édile remet en cause, et dont il a fait aussi part au sénateur Bruno Belin, pour soumettre ce dossier au Sénat. Il estime au contraire sa situation plutôt inconfortable.