FCO
Dix-huit cantons concernés par la vaccination contre le sérotype 1
Dix-huit cantons du département des Deux-Sèvres changent de statut et sont passés depuis le 4 octobre en zone réglementée pour les sérotypes 1 et 8 (ZR1-8).
Le moucheron responsable de la FCO reste agressif. Vendredi 3 octobre la suspicion d’un cas de sérotype 1 de la fièvre catarrhale ovine était confirmée en Charente. L’intensité de l’activité vectorielle a pour conséquence l’extension de la zone réglementée ZR1 à 18 cantons du département des Deux-Sèvres. A compter du 4 octobre, tous les cantons au sud d’une ligne reliant les cantons de Coulonges, Mazières-en-Gâtine et La Mothe-Sainte-Héray tombent en zone réglementée pour les sérotypes 1 et 8. Il en est de même pour les 6 cantons les plus au sud de la Vienne, également le canton de Maillezais en Vendée. Cette nouvelle donne a deux conséquences directes. « Sur cette zone sud, la vaccination contre le sérotype 1 devient obligatoire. Le vaccin contre le sérotype 8 restant toujours vivement conseillé », cadre Ghislain Audusseau, chargé du suivi FCO au GDS des Deux-Sèvres. La seconde conséquence concerne la modification des conditions de mouvement des animaux au sein même du département. Ce qui n’est pas sans poser de problème à quelques jours du salon des races poitevines de Moncoutant, à quelques semaines des Conviviales d’automne à Bressuire et de la vente de la station d’évaluation génétique de la race parthenaise. « La désinsectisation des animaux et des moyens de transport ainsi que l’absence de signes cliniques le jour du départ sont le préalable à tout mouvement. Les animaux destinés à l’élevage ne peuvent sortir des cantons en zone réglementée 1-8 que valablement vaccinés contre le sérotype 1. La sortie des animaux destinés à l’abattage est soumise à conditions », précise la préfecture des Deux-Sèvres. Les premières doses disponibles de vaccin contre le sérotype 1 sont attribuées en priorité aux animaux destinés aux échanges ainsi qu’aux animaux à haut potentiel génétique. L’OS parthenaise n’a pas hésité. Dès mardi 7 octobre, les reproducteurs ont fait l’objet d’une injection. C’est dans l’attente de la période de l’inactivité vectorielle que le monde de l’élevage vit aujourd’hui. Les froids de l’hiver seront encore cette année les bienvenus. Si Michel Barnier s’exécute, en fin d’année sera instaurée la vaccination complète et simultanée de l’ensemble des animaux du territoire contre les sérotypes 1 et 8. L’espoir d’un répit. Cette année 17257 cas de FCO sérotype 8 étaient comptabilisés en France et 2750 cas de sérotype 1.