Aller au contenu principal

Salon
Du 12 au 14 octobre : 14e salon des races poitevines

Le 14e Salon des races poitevines aura lieu du 12 au 14 octobre à Moncoutant. Avec deux concours : l’interrégional Blonde d’Aquitaine et le départemental de la race parthenaise.

Pour Istaritz, la préparation au concours de Moncoutant a commencé.
Pour Istaritz, la préparation au concours de Moncoutant a commencé.
© DR
Avec ses 220 plus beaux spécimens de la race blonde d’Aquitaine, le concours interrégional sera la vitrine du 14e Salon des races poitevines, à Moncoutant, du 12 au 14 octobre. Les 57 éleveurs de Normandie, Bretagne, Pays-de- la-Loire et Deux-Sèvres seront en compétition au cœur d’une région qui affiche 30% des effectifs nationaux. « C’est la dixième année que la race vient à Moncoutant », se félicite le président départemental et de cette grande région, Damien Belleannée.
L’Upra parthenaise a elle choisi d’y organiser son concours départemental. Après le national en Vendée, les 1er et 2 septembre, les éleveurs deux-sèvriens ont éprouvé le besoin de s’affronter sur leurs terres. Plus de 80 animaux appartenant à 22 éleveurs sont attendus à l’Espace Genève, au cœur de la ville.
Une vingtaine de Limousines sont également attendues lors de ces deux jours de festivités. Par contre, par mesure de précaution, le concours avicole ne pourra avoir lieu cette année.
De nombreuses animations et spectacles sont au programme : Fiesta landaise, Couak’on joue (fanfare et musique de rue), concours de tir à l’arc, Emeraud’Night Fiver (comédie musicale), Gamins d’Paris (troubadours, chanteurs de rue)... Spectacle avec le comique Chapuze (entrée gratuite ouverte à tous, le samedi 13). Les concours des Blondes d’Aquitaine et de Parthenaises auront lieu le 13octobre de 9 h à 12 heures. Les prix spéciaux des blondes seront attribués le 14 octobre de 9h à 11h30, avant la remise des prix aux éleveurs dimanche, entre 15 heures à 15h30.
Entrée : 4 euros, gratuite pour les moins de 16 ans. Renseignements complémentaires : 05 49 72 60 44.

L’élite régionale de la race blonde est attendue à Moncoutant

Au concours interrégional de la Blonde d’Aquitaine, Jean-Pierre et Catherine Rousselot, installés à Montigny, présenteront un taureau, trois vaches, deux génisses et un mâle de moins d’un an. Ils fêteront aussi dix ans de sélection dans leur élevage.
En 1997, ils vendent 30 Charolaises et leur suite pour acheter 32 blondes dont deux donneuses d’embryons, « plutôt exceptionnelles ». Ils utiliseront les 30 autres Charolaises de leur troupeau d’origine pour porter des embryons. Les résultats sont encourageants : parmi les 33 meilleures de la race, sur les 13 000 vaches qualifiées avec un IVMAT supérieur à 125, 2 proviennent de l’élevage de Catherine et Jean-Pierre. Cinq autres sont élevées en Deux-Sèvres et un tiers des donneuses d’embryons viennent du département. C’est sans compter sur les animaux en testage ou qui pourraient y être prochainement, et les performances des élevages Belleannée, Maupetit, Caillé, Michaud et bien d’autres qui font la réputation de cette race venue conquérir le grand Ouest.
Catherine et Jean-Pierre vendent environ la moitié de leurs animaux à la reproduction. Ils s’attachent pour cela d’abord aux qualités de la race : finesse, longueur, froment pommelé de la robe, qualités laitières, développement musculaire, bassin plat.
“En moyenne cette année, les réformes auront été vendues à 583 kg”, précise Jean-Pierre. La sélection selon lui « c’est une autre façon de faire de l’élevage. C’est s’investir dans le petit plus génétique en travaillant par paliers ».
Car la marge de manœuvre est étroite entre ce que recherchent les éleveurs pour faire progresser leur troupeau et les standards de la race. « Je ne perds pas de vue le développement musculaire, très recherché par les éleveurs », insiste-t-il. Le compromis doit donc en permanence être trouvé entre développement musculaire d’une part et bassin plat associé à vêlage facile. Mais aussi sans trop s’écarter du standard de la race : finesse, bassin plat et développement squelettique.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

Pour recevoir ses bacs gris et jaunes, l'habitant de grand Châtellerault doit signaler les caractéristiques de son foyer à la société Contenur.
Déchets : Grand Châtellerault passe aux bacs pucés
La collectivité de Grand Châtellerault opère des changements dans sa stratégie déchets. Des bacs gris et jaunes sont en cours de…
C'est à cet endroit que sera construit le viaduc de la Vienne. 
Déviation de Lussac - Mazerolles: enfin les travaux!
On a souvent évoqué cet aménagement comme l'Arlésienne. Mais cette fois, on y est. Les travaux de la déviation de la RN147, à la…
Fabriqué de 1984 à 2006, le C15 a été produit à 1 181 471 exemplaires.
Le C15, l'utilitaire des campagnes devenu iconique

Élevé au rang de star des utilitaires du monde rural, le Citroën C15 fête ses 40 ans en ce mois d'octobre 2024. Prisé des…

Reprise de capitaux en bovin viande : les questions à se poser

Avec un tiers des installations, le bovin viande est la production dominante en Deux-Sèvres. Pour les futurs éleveuses et…

La délégation brésilienne a été reçue à Saintes par l'équipe d'enseignants partenaires de cette initiative.
Les jeunes, les acteurs de demain

Le lycée Desclaude a accueilli, à Saintes, une délégation d'enseignants brésiliens, dans le cadre d'un projet alliant les…

Thierry Boudaud, président de la Coop de l'eau, en 2022 à Mauzé.
"Ce jugement est contraire au bon principe de gestion de l'eau"

Le 21 octobre, le tribunal administratif (TA) de Poitiers a rejeté les tierces oppositions, portées par près de 830…

Publicité