Salon
Du 12 au 14 octobre : 14e salon des races poitevines
Le 14e Salon des races poitevines aura lieu du 12 au 14 octobre à Moncoutant. Avec deux concours : l’interrégional Blonde d’Aquitaine et le départemental de la race parthenaise.
L’Upra parthenaise a elle choisi d’y organiser son concours départemental. Après le national en Vendée, les 1er et 2 septembre, les éleveurs deux-sèvriens ont éprouvé le besoin de s’affronter sur leurs terres. Plus de 80 animaux appartenant à 22 éleveurs sont attendus à l’Espace Genève, au cœur de la ville.
Une vingtaine de Limousines sont également attendues lors de ces deux jours de festivités. Par contre, par mesure de précaution, le concours avicole ne pourra avoir lieu cette année.
De nombreuses animations et spectacles sont au programme : Fiesta landaise, Couak’on joue (fanfare et musique de rue), concours de tir à l’arc, Emeraud’Night Fiver (comédie musicale), Gamins d’Paris (troubadours, chanteurs de rue)... Spectacle avec le comique Chapuze (entrée gratuite ouverte à tous, le samedi 13). Les concours des Blondes d’Aquitaine et de Parthenaises auront lieu le 13octobre de 9 h à 12 heures. Les prix spéciaux des blondes seront attribués le 14 octobre de 9h à 11h30, avant la remise des prix aux éleveurs dimanche, entre 15 heures à 15h30.
Entrée : 4 euros, gratuite pour les moins de 16 ans. Renseignements complémentaires : 05 49 72 60 44.
L’élite régionale de la race blonde est attendue à Moncoutant
Au concours interrégional de la Blonde d’Aquitaine, Jean-Pierre et Catherine Rousselot, installés à Montigny, présenteront un taureau, trois vaches, deux génisses et un mâle de moins d’un an. Ils fêteront aussi dix ans de sélection dans leur élevage.
En 1997, ils vendent 30 Charolaises et leur suite pour acheter 32 blondes dont deux donneuses d’embryons, « plutôt exceptionnelles ». Ils utiliseront les 30 autres Charolaises de leur troupeau d’origine pour porter des embryons. Les résultats sont encourageants : parmi les 33 meilleures de la race, sur les 13 000 vaches qualifiées avec un IVMAT supérieur à 125, 2 proviennent de l’élevage de Catherine et Jean-Pierre. Cinq autres sont élevées en Deux-Sèvres et un tiers des donneuses d’embryons viennent du département. C’est sans compter sur les animaux en testage ou qui pourraient y être prochainement, et les performances des élevages Belleannée, Maupetit, Caillé, Michaud et bien d’autres qui font la réputation de cette race venue conquérir le grand Ouest.
Catherine et Jean-Pierre vendent environ la moitié de leurs animaux à la reproduction. Ils s’attachent pour cela d’abord aux qualités de la race : finesse, longueur, froment pommelé de la robe, qualités laitières, développement musculaire, bassin plat.
“En moyenne cette année, les réformes auront été vendues à 583 kg”, précise Jean-Pierre. La sélection selon lui « c’est une autre façon de faire de l’élevage. C’est s’investir dans le petit plus génétique en travaillant par paliers ».
Car la marge de manœuvre est étroite entre ce que recherchent les éleveurs pour faire progresser leur troupeau et les standards de la race. « Je ne perds pas de vue le développement musculaire, très recherché par les éleveurs », insiste-t-il. Le compromis doit donc en permanence être trouvé entre développement musculaire d’une part et bassin plat associé à vêlage facile. Mais aussi sans trop s’écarter du standard de la race : finesse, bassin plat et développement squelettique.