Egalim 2: pour la FNSEA 86 et JA de la Vienne, le compte n’y est pas
Des agriculteurs de la FNSEA 86 et Jeunes Agriculteurs de la Vienne sont allés mercredi à la rencontre des consommateurs pour leur expliquer que les prix auxquels leur sont payés leurs produits, ne couvrent toujours pas leurs coûts de revient.
Des agriculteurs de la FNSEA 86 et Jeunes Agriculteurs de la Vienne sont allés mercredi à la rencontre des consommateurs pour leur expliquer que les prix auxquels leur sont payés leurs produits, ne couvrent toujours pas leurs coûts de revient.
Alors que les négociations commerciales entre transformateurs et distributeurs sont en cours, la FNSEA et JA de la Vienne ont voulu protester mercredi dernier contre l’application, qu’ils estiment insuffisante, d’Egalim 2. La loi, en vigueur depuis le 1er janvier dernier, doit normalement permettre une meilleure répartition de la valeur d’un produit. Les deux syndicats ont choisi d’aller faire part de leur situation aux consommateurs des enseignes Géant Casino de Beaulieu, Auchan Sud, l’Intermarché de la Demi-Lune, et le Leclerc de Poitiers. « La loi prévoit normalement que la construction du prix se fasse en « marche avant », c’est-à-dire que le prix de nos produits doit se construire en se basant sur ses coûts de production pour le présenter ensuite à l’industriel et à la grande distribution, et non pas le contraire ! », tonne Sébastien Berger, le président de la FNSEA 86. « Des GMS piétinent encore allégrement ce principe, et donc le revenu des agriculteurs.