"Éleveur laitier épanoui : c'est possible et il faut le dire !"
Engagé dans la filière laitière nationale (administrateur FNPL et président Criel) mais aussi en local (élu à la chambre 79 et président de l'organisme de défense et de gestion de l'AOP Charentes-Poitou), Christophe Limoges évoque une stabilité des prix bienvenue, mais la nécessité de montrer l'image modernisée du métier.
Engagé dans la filière laitière nationale (administrateur FNPL et président Criel) mais aussi en local (élu à la chambre 79 et président de l'organisme de défense et de gestion de l'AOP Charentes-Poitou), Christophe Limoges évoque une stabilité des prix bienvenue, mais la nécessité de montrer l'image modernisée du métier.
Plusieurs mois se sont écoulés depuis les manifestations agricoles. Quelles revendications portent encore les éleveurs laitiers à ce jour ?
Le ras-le-bol de début d'année était général, et a rassemblé des exploitants avec de forts écarts de revenus. En lait, les prix ont été revalorisés en 2022 pour faire face à l'inflation. Contrairement à d'autres filières, nos coûts liés aux charges ont plutôt rebaissé, nous ne faisons pas face à un effet ciseau. La moyenne de prix de base est comprise entre 420 et 440 €/1 000 l : c'est correct et stable, mais il ne faut jamais lâcher le combat du revenu décent.
Voir un litre de lait vendu moins de 1 € en grandes surfaces, c'est inacceptable. Syndicats et interpro sont là pour dire stop à ces pratiques.