Elicit Plant, entreprise modèle de « l’agri-biotech »
Pour montrer que « la généralisation des bassines n’est pas forcément la solution », a cherché à relativiser la secrétaire d’Etat, Bérangère Couillard, la préfecture avait calé la visite de l’entreprise de biotechnologie Elicit Plant le 16 juillet.
Pour montrer que « la généralisation des bassines n’est pas forcément la solution », a cherché à relativiser la secrétaire d’Etat, Bérangère Couillard, la préfecture avait calé la visite de l’entreprise de biotechnologie Elicit Plant le 16 juillet.
L’agriculteur Aymeric Molin, propriétaire d’une importante exploitation de plus de 800 hectares à Moulins-sur-Tardoire, a présenté ce qui était, il y a encore quelque temps, une start-up dédiée au biocontrôle. Pionnière dans la technologie de stimulation des plantes, cultivées par les phytostérols (ndlr : molécules d’origine végétale), Elicit Plant a bien grandi. Notamment sous l’impulsion de la coopérative régionale céréalière Océalia, qui fait partie de la vingtaine de structures intéressées par les premiers résultats des produits destinés à réduire le stress hydrique des cultures.
Avec ses deux associés, Jean-François Déchant et Olivier Goulay, Aymeric Molin a fait de sa ferme charentaise, un véritable centre de R&D (recherche et développement) où s’activent 9 docteurs et 14 ingénieurs agronomes (sur 54 salariés).