« On enregistre une hausse de notre activité »
La restauration hors-domicile étant presque à l’arrêt, et de nombreux marchés demeurant fermés, les grandes surfaces tirent leur épingle du jeu.
L’approvisionnement ne suscite pas de problème particulier, à Coop Atlantique, selon Bruno Caillaud, responsable de la filière boucherie : « tous nos fournisseurs, abatteurs arrivent à assurer, en viande de boucherie (bœuf, veau, agneau, porc). Nous n’avons pas de rupture. Les abattoirs tournent normalement, pas forcément à plein régime. »
Comme beaucoup d’autres enseignes, « nous assistons à un report des achats dans nos magasins et dans les petites boucheries. Les gens sont confinés prennent leur repas à leur domicile. On enregistre une hausse de notre activité, de notre chiffre d’affaires, de l’ordre d’environ 20 %, en mars, suivant les magasins. C’est tout de même assez conséquent. » Le responsable remarque que leurs clients fréquentent moins les magasins eu égard aux consignés données. Cependant, « le panier moyen a augmenté ». Les petites surfaces sont privilégiées aux hypers, les clients voulant éviter les contacts avec d’autres personnes. Une chose est sûre, c’est que les consommateurs se remettent à cuisiner, à (re)découvrir des produits.
Soutien aux producteurs locaux
Coop Atlantique a aussi fait le choix d’aider des petits producteurs locaux, en asperges, en kiwis. « La non-ouverture de certains marchés les impactent dans leur commercialisation. On s’organise pour acheter leurs marchandises et la vendre dans nos points de vente. » Un début de partenariat que Bruno Caillaud souhaite voir perdurer : « on compte bien le faire avec ceux qui le veulent, même si chacun a ses filières de commercialisation. »