Et si les engrais venaient du Futuroscope ?
Une conférence de presse dans des toilettes publiques, ce n’est pas banal. Mais puisque c’est l’urine humaine qui est la matière première du biostimulant Lactopi Start, le lieu est tout à fait adapté. Imaginé par une entreprise girondine, cet engrais est en partie farbriqué avec les urines des visiteurs du Futuroscope.
Une conférence de presse dans des toilettes publiques, ce n’est pas banal. Mais puisque c’est l’urine humaine qui est la matière première du biostimulant Lactopi Start, le lieu est tout à fait adapté. Imaginé par une entreprise girondine, cet engrais est en partie farbriqué avec les urines des visiteurs du Futuroscope.
Depuis 2021, les visiteurs du Futuroscope ont dû remarquer que certains urinoirs étaient différents, puisqu’ils ne disposent plus de chasse d’eau. Si ces nouveaux WC permettent d’économiser de l’eau, ils ont pour objectif principal de collecter les urines des visiteurs masculins. « Nous avons collecté 23 000 litres d’urine dans les blocs WC qui ont été équipés » précise Rodolphe Bouin, le directeur du parc. Directement déversée dans des cuves de 3 000 litres installées à proximité, l’urine est ensuite acheminée vers l’entreprise Toopi Organics.