Faire pâturer chez un céréalier, c'est légal ?
Le projet Inter-AGIT +, qui vise à identifier et lever les freins existants pour permettre le développement du pâturage des intercultures de céréaliers par les animaux d'éleveurs vient de mener un travail sur le cadre juridique de ce type d'échanges entre agriculteurs.
S'ils sont encore peu nombreux, les échanges entre éleveurs et céréaliers tendent à se développer, notamment dans la Vienne. "Avec l'obligation de couverture des sols, il y a de plus en plus de parcelles de couverts ou intercultures qui peuvent être proposés aux éleveurs pour y faire pâturer leurs animaux" explique Olivier Pagnot, chargé de mission innovation à la chambre d'agriculture. Depuis plusieurs années, il suit et accompagne les agriculteurs de la Vienne qui souhaitent travailler avec leurs voisins. "Ces échanges se développent surtout dans les secteurs du département où le maillage d'éleveurs et de céréaliers est suffisamment important". Un travail notamment réalisé depuis 2022 dans le cadre du projet Inter-Agit+, dans lequel sont impliquées de nombreuses OPA (chambres, Idele, coopératives, établissement d'enseignements, Inrae), et avec le soutien financier du Casdar, et qui organisait mardi une journée d'étude juridique.