Franck Riester : « Pas besoin d'une crise commerciale, en plus de la covid ! "
Le 25 février, après s’être entretenu avec le maire d’Angoulême, Xavier Bonnefont et avoir visité sur place l’entreprise Nidec, Franck Riester, ministre du Commerce extérieur a rallié Cognac et le BNIC en fin de matinée, pour une première entrevue avec les responsables de l’interprofession.
« Je suis venu à Cognac pour dire aux professionnels, notre volonté de sortir par le haut de la guerre commerciale qui règne aujourd’hui avec les Etats-Unis. Les deux côtés de l’Atlantique y ont intérêt et c’est pour nous une priorité politique », a témoigné le ministre, au sortir de la rencontre. « La menace est déjà en exécution sur les cognacs haut de gamme et nous sommes conscients du poids du cognac dans les exportations des vins et spiritueux ». Mais le ministre se veut positif : « Nous avons des signaux qui vont dans le bon sens, notamment du côté de la nouvelle administration Biden. Même si le dossier est entre les mains du commissaire européen, je prendrais également contact avec la nouvelle ministre du commerce extérieur, Katherine Tai, dès son entrée en fonction ». Au niveau européen, le ministre pousse aussi à la création d’un fonds de compensation et au plan national, le plan de relance export propose des axes d’accompagnement : « des chèques relance export, la création de postes VIE, une e-vitrine sectorielle pour les vins et spiritueux... »
Après avoir visité au pas de charge deux maisons de cognac de taille différente (la PME Bache-Gabrielsen et le numéro deux du cognac, Martell), le ministre est parti direction la Vienne, pour un déplacement consacré à l’export et à l’attractivité qui se poursuit aujourd’hui.