Elevage info du 2 octobre 2020
Fumier sur prairie : épandre si possible sur un sol suffisamment humide
Un apport de fumier plutôt mûr ou composté en octobre va agir dans la durée et stimuler la vie biologique se trouvant sous le feutrage racinaire de la prairie.
Par contre, l’apport de fumier jeune à la sortie de l’hiver favorise son redémarrage au printemps.
Cet apport peut se limiter à 10 tonnes/ha tous les ans si les parcelles sont fauchées et moins régulièrement sur les prairies pâturées puisqu’elles bénéficient du retour des apports organiques des déjections.
En limitant l’apport, on assure une dégradation rapide et efficace du fumier épandu. La difficulté pour l’épandage d’automne réside dans le choix de la période. Le sol doit être relativement humide et non refroidi pour que la biologie du sol soit active et capable de dégrader le fumier épandu, soit souvent entre octobre et novembre.
Un épandage très précoce nécessite de bien gérer le délai de retour des animaux sur la parcelle.