Gelées : plus de peur que de mal
Dans la nuit de dimanche à lundi et celle de lundi à mardi, les températures sont descendues d'un cran dans le département. Peu de dégâts sont à observer dans les cultures, mais avec cette chute du mercure les producteurs sont restés sur le qui-vive.
Dans la nuit de dimanche à lundi et celle de lundi à mardi, les températures sont descendues d'un cran dans le département. Peu de dégâts sont à observer dans les cultures, mais avec cette chute du mercure les producteurs sont restés sur le qui-vive.

C'est la grosse crainte des viticulteurs, mais aussi des arboriculteurs, à cette période-là de l'année : des gelées, alors que la végétation des plantes est bien présente, ainsi que les premiers bourgeons. D'après les premiers constats, il n'y a pas péril en la demeure. "A priori, il y a peu de dégâts localement", observe Pascale Bonneau, animatrice du syndicat des vins du Haut-Poitou. "On dit que c'est à partir de -2,5° que la situation est grave pour une vigne. Les stations météo des producteurs ont enregistré des températures n'allant pas au-dessous de -1,4°. Dans des parcelles en bas de coteaux, ou sur des terres encore humides, il peut y avoir des rangs touchés, avec quelques bourgeons gelés.