Hausse des coûts de l’électricité : les irrigants dans l’expectative
L’explosion des coûts de l’énergie remet en question les habitudes d’irrigation et d’assolement. La baisse de taxe annoncée par le gouvernement ne suffira pas à régler la problématique.
L’explosion des coûts de l’énergie remet en question les habitudes d’irrigation et d’assolement. La baisse de taxe annoncée par le gouvernement ne suffira pas à régler la problématique.
Nos adhérents sont inquiets. Je sais déjà que certains remettent en question l’irrigation cette année sur leur exploitation » explique d’emblée Xavier Ehret, animateur de l’Association des irrigants de la Vienne (Adiv). Les questionnements sont tels qu’un focus sur l’électricité est prévu à leur prochaine assemblée générale prévue le 17 mars prochain. En Deux-Sèvres, les inquiétudes aussi sont là : « Beaucoup sont encore en train de finir leurs contrats aux conditions d’avant mais cela va poser problème pour les renouvellements, ou pour les nouveaux irrigants à venir », soulève Jean-Luc Audé, président d’Aquanide 79. À l’échelle de son exploitation, il a constaté des factures qui ont doublé en 15 ans. En parallèle, celles de carburant, d’engrais et de gaz suivent la même courbe. « Cela remet en cause les futurs emblavements, on entend dire qu’il y aura davantage de tournesol », avance Jean-Luc Audé.
Geste de l’État insuffisant