Hmuc : des seuils à modifier
L'étude HMUC reste dans le collimateur de l'association des irrigants de la Vienne. Les seuils qu'elle définit conduiraient actuellement à des restrictions d'usage de l'eau. Incohérent, pour le président de l'Adiv, Nicolas Giraud, et son directeur, Xavier Ehret.
L'étude HMUC reste dans le collimateur de l'association des irrigants de la Vienne. Les seuils qu'elle définit conduiraient actuellement à des restrictions d'usage de l'eau. Incohérent, pour le président de l'Adiv, Nicolas Giraud, et son directeur, Xavier Ehret.
Votre association, l'Adiv, s'oppose aux seuils de prélèvements établis dans l'étude Hmuc (Hydrologie, Milieux, Usages et Climat). Pourquoi ?
Dans son dernier bulletin mensuel de la situation hydrologique, l'Agence régionale de biodiversité Nouvelle-Aquitaine a confirmé que 2024 est l'année la plus humide depuis plus de 20 ans. On a des recharges excellentes. Il y a un bon état du débit des cours d'eau dans le département. Malgré ces recharges records, si aujourd'hui on intégrait les seuils de l'étude HMUC, on serait en alerte, voire en coupure, pour les prélèvements en cours d'eau, dans quasiment tous les sous-bassins du Clain, et notamment celui de La Clouère. Le seul qui ne serait pas en coupure, c'est la Pallu. Nous ne sommes pas les seuls à avoir fait ce constat : la chambre d'agriculture le fait aussi, et un bureau d'études. Et ça veut dire aussi qu'on ne pourrait même pas remplir les futures réserves de substitution.