Élevage
Ils arrêtent le bio : « C’était soit la déconversion, soit la fin de l’activité »
Les associés du Gaec Le Frêne, à Pompaire, ont choisi la déconversion bio pour sauver leur ferme laitière. Un crève-cœur pour les éleveurs.
Les associés du Gaec Le Frêne, à Pompaire, ont choisi la déconversion bio pour sauver leur ferme laitière. Un crève-cœur pour les éleveurs.
La situation dure et se détériore depuis dix-huit mois. À Pompaire, les associés du Gaec Le Frêne ont vu le prix du lait baisser à partir de l’été 2020. Déjà éprouvés par la crise laitière de 2016, ils avaient décidé de passer en bio l’année suivante en espérant une meilleure valorisation. Le revirement du marché a fait fondre leurs espoirs. « En 2021, c’était catastrophique, se rappelle Thibaud Garnier, l’un des deux associés. Pour 2022, Biolait nous demandait une réduction de 10 % de la production, avec un prix du lait inférieur à celui de 2021. On aurait accepté de baisser notre production s’il y avait eu un accompagnement financier. Là, c’était l’inverse » !
Le lait bio est payé au même niveau que le conventionnel."