Agronomie
Implantation précoce de couvert et semis par drone : deux tests en un
Début juin, une expérimentation d’un nouveau genre s’est tenue à Mazières-en-Gâtine : l’implantation d’un couvert en interculture courte par un drone. Si les résultats ne paraissent pas concluants, le test ouvre la voie à plusieurs pistes intéressantes à explorer.
Début juin, une expérimentation d’un nouveau genre s’est tenue à Mazières-en-Gâtine : l’implantation d’un couvert en interculture courte par un drone. Si les résultats ne paraissent pas concluants, le test ouvre la voie à plusieurs pistes intéressantes à explorer.
Au départ, il y a un polyculteur-éleveur adepte des techniques culturales simplifiées (TCS) depuis 20 ans : Jean-Paul Gentil, de Mazières-en-Gâtine, qui repère un article dans la revue TCS sur l’utilisation d’un drone pour semer des couverts végétaux avant les récoltes de maïs, dans le sud-ouest de la France. Germe en lui l’idée de tenter l’expérience entre un blé et un méteil, très en amont de la récolte, afin de récupérer un maximum de biomasse dès septembre. Le syndicat des eaux du centre-ouest (Seco) prête une oreille attentive à sa démarche, et propose de financer l’essai – de 3500€ –, dans le cadre du projet Re-sources visant la reconquête de la qualité de l’eau potable. L’expérimentation se déroule ainsi le 4 juin, en présence du Seco, d’experts des chambres d’agriculture départementale et régionale, de la Fd Cuma 79 ainsi que de trois organismes stockeurs ayant fourni les semences (Océalia, Pasquier Vgétal et VSN).