Influenza aviaire : Un deuxième cas en France, l’épidémie se propage en Europe
Un foyer a été découvert dans une animalerie des Yvelines le 19 novembre. À cette date, huit pays européens, dont l’Allemagne principalement, recensent près de 300 cas. L’application des règles, notamment chez les particuliers, est impérative.
Un foyer a été découvert dans une animalerie des Yvelines le 19 novembre. À cette date, huit pays européens, dont l’Allemagne principalement, recensent près de 300 cas. L’application des règles, notamment chez les particuliers, est impérative.
Après un premier foyer d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) détecté en Haute-Corse le 16 novembre, un nouveau foyer a été confirmé par l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) dans une animalerie des Yvelines, le 19 novembre. Les analyses conduites ont révélé la présence du virus H5N8, identique à celui détecté en Haute-Corse. Tous les oiseaux de l’animalerie des Yvelines ont été euthanasiés et comme en Corse, des zones de protection et de surveillance ont été mises en place autour du foyer.
Dans le même temps, la Belgique et la Suède ont confirmé les premiers cas d’IAHP sur leur territoire, respectivement les 13 et 16 novembre, portant à huit le nombre total de pays européens atteints depuis le début de l’épizootie le 20 octobre (Pays-Bas, Allemagne, Royaume-Uni, Danemark, Irlande, Belgique, France, Suède). Au 18 novembre, un total de dix-huit foyers domestiques, trois cas dans l’avifaune captive et 277 cas dans l’avifaune sauvage ont été confirmés en Europe (dont 210 rien que pour l’Allemagne).
La situation s’est considérablement dégradée le 22 novembre aux Pays-Bas. Les autorités néerlandaises ont annoncé avoir procédé à l’abattage de 190 000 poulets après avoir détecté une souche hautement pathogène de grippe aviaire H5N8 dans deux élevages de volailles. Ainsi, 100 000 poulets ont été abattus à Hekendorp, non loin de Gouda (ouest), et 90 000 autres dans une exploitation de Witmarsum, dans la Frise (nord).
Pas de changement en Deux-Sèvres
Selon la plateforme Esa (épidémiosurveillance santé animale), qui effectue une veille sanitaire internationale toutes les semaines, « étant donné que la dynamique d’infection est présente dans un couloir actif de migration descendante en amont de la France, cette situation alertait depuis plusieurs semaines sur le risque d’introduction de ces virus en France ».
En Deux-Sèvres, il n’y a pas de changement, le département étant déjà en risque élevé, avec entre autres l’obligation de claustration des volailles. Les autorités rappelent que cette mesure s’applique également chez les particuliers, dans les basses-cours, sans dérogation possible et quel que soit le nombre de volailles détenues. Des manquements ont été constatés sur le terrain.