Irrigants de Vienne : « Stocker l’eau est une nécessité ! »
La campagne d’irrigation 2022 a mis les agriculteurs du département à rude épreuve, avec des conditions météo chaudes et sèches dès le printemps. Une situation qui, durant l’été, n’a fait que remettre au premier plan les enjeux de l’eau pour l’activité agricole, alors même qu’était présentée la deuxième version du protocole d'accord Clain sur les 30 réserves de substitution d'eau en projet. Une actualité brûlante qui a été développée pendant l’assemblée générale de l’association des irrigants de la Vienne.
La campagne d’irrigation 2022 a mis les agriculteurs du département à rude épreuve, avec des conditions météo chaudes et sèches dès le printemps. Une situation qui, durant l’été, n’a fait que remettre au premier plan les enjeux de l’eau pour l’activité agricole, alors même qu’était présentée la deuxième version du protocole d'accord Clain sur les 30 réserves de substitution d'eau en projet. Une actualité brûlante qui a été développée pendant l’assemblée générale de l’association des irrigants de la Vienne.
"La vie de l’Adiv n’est pas un long fleuve tranquille », constate avec un brin d’ironie Olivier Pin, président de l’Adiv pendant une grande partie de la dernière campagne avant de céder la place en cours d’année à Hervé Jacquelin. L’agriculteur de Champagné-Saint-Hilaire reconnaît qu’une large part de l’activité des irrigants de la Vienne a été consacrée à l’analyse des « différentes études, et particulièrement au protocole Clain. Même si le stockage représente un coût et de fortes oppositions de la part de certains, il reste primordial sur de nombreux secteurs et fait partie de l’ensemble des mesures essentielles pour être irrigants demain ».