Irrigation: «Je pense que la porte reste ouverte»
Alors que la région a adopté la semaine dernière un projet de gestion de l’eau qui ne prévoit pas le
financement des réserves de substitution, Olivier Pin ne désespère pas. L’agriculteur qui est également le président de Réseau Clain, qui fédère les 41 projets sur le Clain, pense qu’il faut engager un dialogue constructif avec les opposants.
Comment comprenez-vous le projet de gestion de l’eau voté il y a une dizaine de jours par le Conseil régional Nouvelle-Aquitaine ?
Que la Région ne donne pas suite au dossier des réserves. Entre les lignes, je comprends que le Poitou-Charentes garde ses anciennes contraintes, et qu’aucun fonds n’est attribué pour ces réserves.
C’est un coût final aux projets de réserves ?
Non, car je pense que la Région ne nous laissera tomber. J’ai entendu à plusieurs reprises le mot « consensus ». C’est difficile de savoir ce qui est mis derrière, mais je pense qu’il ne faut pas être pessimiste. L’agriculture a déjà fait beaucoup d’efforts, et je pense que ça a été entendu. Je crois aux possibilités de discussions, à la fois avec la Région, mais aussi avec les associations qui s’opposent au principe des réserves de substitution.