Irrigation : la réserve des Gours vandalisée
Alors qu’une manifestation d’ampleur nationale est attendue, à partir d’aujourd’hui et crescendo jusqu’à dimanche, dans les Deux-Sèvres, voire dans la Vienne, la réserve bâchée de l’ASA de l’Aume-Couture située aux Gours a été lacérée. Un acte de vandalisme revendiqué.
Alors qu’une manifestation d’ampleur nationale est attendue, à partir d’aujourd’hui et crescendo jusqu’à dimanche, dans les Deux-Sèvres, voire dans la Vienne, la réserve bâchée de l’ASA de l’Aume-Couture située aux Gours a été lacérée. Un acte de vandalisme revendiqué.
Jusqu’à présent, le département de la Charente avait échappé aux dégradations de bassines survenues dans les autres départements de l’ex-Poitou-Charentes. Mais c’était sans compter le nébuleux collectif Jadot (un acronyme plaisantin pour « Jardinières amatrices de débâchage et d’obstruction de tuyaux », qui ne fait nullement rire les irrigants), dont un ou plusieurs membres se seraient rendus le week-end dernier, de nuit, sur le site de la réserve de substitution des Gours pour lacérer la bâche à maints endroits. Une plainte a été déposée par l’association syndicale autorisée (ASA) de l’Aume-Couture, gestionnaire de cette réserve, auprès de la gendarmerie. Pour Guillaume Chamouleau, président du groupement régional des irrigants Aquanide, « le mode opératoire est signé. Autant dans la forme du vandalisme commis que dans la revendication écrite. On sent très bien l’influence du folklore mis en place par « Bassines non merci ! » et consorts.