« Redonner du plaisir en servant des assiettes : les barquettes, c’est tellement tue-l’amour ! »
Jacky Collet, Restaurant L’Atelier, Cerisay
« Je ne suis pas encore totalement serein car qui dit ouverture des terrasses dit « dépendant de la météo » et ouvrir pour cinq personnes ne sera pas forcément rentable. Si les clients le réclament et que la météo est propice, je me vois bien rouvrir nos deux sites tout début juin. La vaccination aura aussi progressé. Quoiqu’il en soit, nous sommes en train de créer une terrasse et un bar à l’Atelier tout en continuant les portages de repas en entreprises et chez les particuliers, avec une carte de salades plus estivale. Nous avons la chance de disposer d’une très grande salle où la demi-jauge sera aisée à mettre en place. J’ai hâte de retrouver ces quelques minutes où nous installons les clients, discutons avec eux, les mettons à l’aise. Et de prolonger leur plaisir en leur servant les plats dans de vraies assiettes. Il y en a marre des barquettes à emporter ! »
« Ça faire du bien d’enlever les chaises des tables »
Franck Bottiau, La crêperie du Bief, Magné
« Je suis content de la mesure annoncée, cela va dans le bon sens. Cela fait du bien de nettoyer la salle et reconfigurer les lieux pour se préparer à accueillir les gens, psychologiquement c’est déterminant. Même si l’activité a continué avec la vente à emporter et que nous avons pu traverser ces mois avec les aides et les commandes des clients réguliers, c’était tellement triste de voir les chaises sur les tables ! L’été 2020, il y a eu beaucoup de touristes français, qui ne sont pas partis à l’étranger. Cette année, seront-ils au rendez-vous ? Avec l’équipe, il faut retrouver le rythme, après des mois sans avoir été dans la condition physique requise pour le service en salle. Nous allons y aller petit à petit, en gardant de l’énergie pour nous adapter. Entre le couvre-feu à 21h et la météo qui conditionnera la fréquentation, c’est sûr qu’il faudra trouver encore des solutions ».
On avance au jour le jour, pour savoir ce qu'on peut faire ou non
Didier Ragot, Ferme du Puy d’Anché, Sauzé-Vaussais
« Nous n’avons pas de terrasse digne de ce nom alors nous pensons en inventer une à partir de notre véranda, si c'est possible. Nous sommes en lien chaque jour avec la préfecture et Bienvenue à la ferme pour connaître les modalités de la réouverture et ne pas faire n'importe quoi. Nous visons une réelle reprise de notre activité d’aubergistes pour le dimanche de la fête des mères, le 30 mai. Nous n’accueillons du public que les weekends ou en formules groupes, avec nos gîtes. Il y a eu pas mal d’annulations, ça recommence tout doucement à réserver. Vivement qu’on revoit nos lieux de réception avec de la vie, de la fête. Cela fait drôle de les voir vides depuis plus de six mois. Grâce à notre activité de producteurs de porcs et la conserverie, on a maintenu le lien avec nos fidèles, via la livraison. On a même réussi à faire notre traditionnel menu spécial Truffes à distance, avec succès !