Jouer sur les mélanges
Quand on ne peut pas désherber chimiquement, la solution c'est souvent de concurrencer les adventices avec d'autres plantes. Exemple à Charroux avec une exploitation qui multiplie les essais de mélanges.
Quand on ne peut pas désherber chimiquement, la solution c'est souvent de concurrencer les adventices avec d'autres plantes. Exemple à Charroux avec une exploitation qui multiplie les essais de mélanges.
Associer les cultures n'est pas une nouveauté dans l'exploitation d'Aurélien, Christian et Jean-François. Mais depuis le passage en bio de cette exploitation de Charroux, en 2010, c'est une règle. "Je ne reviendrais pour rien à des cultures pures" explique Jean-François Rousseau, qui ne pratique toute de même pas de mélanges sur le tournesol et le maïs, même s'il met du trèfle en plante compagne avec son colza. Avec son frère et son fils, qui s'est lui installé directement en bio, il fait depuis des années des associations triticale-pois et blé féverole, et affine les dosages au fur et à mesure. "Pour le blé féverole, je mets 10 graines au m2. Il m'est arrivé d'en mettre plus, mais la féverole a pris le dessus, et j'ai eu un développement important de fusariose". Pour le mélange triticale pois, j'ai essayé du pois protéagineux, mais j'ai aussi eu beaucoup de maladies".