Vendanges
La belle arrière-saison va sauver les vins du Thouarsais
Vendanges
Après un été difficile ou la maladie guettait la vigne à chaque instant, le retour du beau temps depuis la fin août permet espérer un très bon millésime dans le vignoble deux-sèvrien.
"Nos bouteilles sont nos cartes de visite", souligne Benoît Blet.
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Dans le nord du département, ils ne sont que trois viticulteurs à porter les couleurs des dix-huit hectares de l’appellation d’origine VDQS Vin du Thouarsais. Benoît et Céline Blet sont de ceux-là.
Installé en 2004, Benoît se qualifie d’« artisan vigneron » sur son exploitation de 8 hectares, « à dimension humaine ». Au domaine des Terres blanches sur la commune de Oiron, la maîtrise du produit, de la vigne à la distribution, constitue un atout marketing aussi puissant que n’importe quel autre. « Et on y arrive », insiste Benoît. Près des trois quarts de la production est commercialisée en bouteilles, vendues directement à la cave. Cavistes et restaurants de la région se partagent le reste. « Nos bouteilles sont nos cartes de visite », s’amuse-t-il.
Cette année, la nature leur a réservé un de ses caprices dont elle a le secret. Un démarrage en végétation très rapide au printemps laissait espérer des vendanges précoces. Mais les fortes précipitations entre mai et août, couplées à des températures anormalement basses ont nécessité une grande réactivité dans les traitements. Ce n’est en effet qu’à partir de la fin août que le temps de saison est revenu à la normale.
Cet été et ce printemps toutes les conditions étaient remplies pour que la pression phytosanitaire soit forte. Les traitements contre le mildiou ont été la bête noire des viticulteurs. « Il a fallu faire plus de traitement que les autres années », explique Benoît. Fils de viticulteur qui a roulé sa bosse dans de nombreux domaines au cours de ses études, il a appris à observer pour limiter l’extension de la maladie avec les indispensables traitements préventifs. « Depuis le 25 août, avec des journées chaudes et des nuits assez fraîches, les attaques de mildiou ne sont plus une menace. « Le raisin arrive à maturité dans de bonnes conditions, le taux de sucre progresse et l’acidité baisse normalement », poursuit-il. « La vigne a retrouvé son stade normal aujourd’hui. Le 10 septembre, le raisin était au même stade qu’à la même date en 1996, une très belle année, avec des vins soutenus. On le doit à une très belle arrière-saison », se souvient-il.
Pour Benoît, rien ne presse pour les vendanges. Les belles journées jouent en faveur d’une aussi belle récolte. « A une semaine, près on peut beaucoup gagner en maturité alcoolique. Mais aussi phénolique, l’autre alchimie pour faire des vins de caractère. »
Si tout se passe comme prévu, les vendanges ne commenceront pas avant le 20 septembre. Selon les cépages, elles s’étaleront sur trois semaines. « Les façons culturales sont propres à chaque parcelle», explique l’artisan vigneron. Fidèle à ses principes, il refuse toute standardisation du vin qu’il élabore. L’entretien de l’enherbement naturel s’accommode d’un travail du sol différent dans des parcelles au sol argilo-silicieux ou composé de marnes blanches, « celles qui offrent au vin des personnalités très diverses ».
La vinification sera elle aussi réalisée dans le respect de la nature. Qu’il s’agisse des rouges, des blancs ou des rosés, les vins du domaine des Terres blanches livrent leurs singularités sans ajouter de levures ou d’enzymes. Tout réside dans un travail de la vigne qui respecte le terrain et les cépages. « On ne fait pas des vins bio, mais ce ne sont pas non plus des vins technologiques », résume Benoît.
Installé en 2004, Benoît se qualifie d’« artisan vigneron » sur son exploitation de 8 hectares, « à dimension humaine ». Au domaine des Terres blanches sur la commune de Oiron, la maîtrise du produit, de la vigne à la distribution, constitue un atout marketing aussi puissant que n’importe quel autre. « Et on y arrive », insiste Benoît. Près des trois quarts de la production est commercialisée en bouteilles, vendues directement à la cave. Cavistes et restaurants de la région se partagent le reste. « Nos bouteilles sont nos cartes de visite », s’amuse-t-il.
Cette année, la nature leur a réservé un de ses caprices dont elle a le secret. Un démarrage en végétation très rapide au printemps laissait espérer des vendanges précoces. Mais les fortes précipitations entre mai et août, couplées à des températures anormalement basses ont nécessité une grande réactivité dans les traitements. Ce n’est en effet qu’à partir de la fin août que le temps de saison est revenu à la normale.
Cet été et ce printemps toutes les conditions étaient remplies pour que la pression phytosanitaire soit forte. Les traitements contre le mildiou ont été la bête noire des viticulteurs. « Il a fallu faire plus de traitement que les autres années », explique Benoît. Fils de viticulteur qui a roulé sa bosse dans de nombreux domaines au cours de ses études, il a appris à observer pour limiter l’extension de la maladie avec les indispensables traitements préventifs. « Depuis le 25 août, avec des journées chaudes et des nuits assez fraîches, les attaques de mildiou ne sont plus une menace. « Le raisin arrive à maturité dans de bonnes conditions, le taux de sucre progresse et l’acidité baisse normalement », poursuit-il. « La vigne a retrouvé son stade normal aujourd’hui. Le 10 septembre, le raisin était au même stade qu’à la même date en 1996, une très belle année, avec des vins soutenus. On le doit à une très belle arrière-saison », se souvient-il.
Pour Benoît, rien ne presse pour les vendanges. Les belles journées jouent en faveur d’une aussi belle récolte. « A une semaine, près on peut beaucoup gagner en maturité alcoolique. Mais aussi phénolique, l’autre alchimie pour faire des vins de caractère. »
Si tout se passe comme prévu, les vendanges ne commenceront pas avant le 20 septembre. Selon les cépages, elles s’étaleront sur trois semaines. « Les façons culturales sont propres à chaque parcelle», explique l’artisan vigneron. Fidèle à ses principes, il refuse toute standardisation du vin qu’il élabore. L’entretien de l’enherbement naturel s’accommode d’un travail du sol différent dans des parcelles au sol argilo-silicieux ou composé de marnes blanches, « celles qui offrent au vin des personnalités très diverses ».
La vinification sera elle aussi réalisée dans le respect de la nature. Qu’il s’agisse des rouges, des blancs ou des rosés, les vins du domaine des Terres blanches livrent leurs singularités sans ajouter de levures ou d’enzymes. Tout réside dans un travail de la vigne qui respecte le terrain et les cépages. « On ne fait pas des vins bio, mais ce ne sont pas non plus des vins technologiques », résume Benoît.