La cameline : un intérêt technique mais aussi économique
Avec environ 6 000 ha en France, la cameline n'est pas une culture très développée sur le territoire. De nouveaux débouchés, associés à une pratique culturale peu exigeante et une rentabilité atteignable, peuvent néanmoins séduire les exploitants.
Avec environ 6 000 ha en France, la cameline n'est pas une culture très développée sur le territoire. De nouveaux débouchés, associés à une pratique culturale peu exigeante et une rentabilité atteignable, peuvent néanmoins séduire les exploitants.
Sur le papier, la cameline a de quoi séduire les exploitants : une plante rustique, peu exigeante en eau et intrants, peu sensible jusqu'à 35 °C, résistante aux bioagresseurs, à cycle court (environ 90-100 jours) et qui valorise les sols à faible potentiel. Seule contrainte : sa petite graine (1-1,5 g de PMG) rend l'implantation complexe.
Sa forte teneur en oméga 3 la rend intéressante sous forme d'huile pour l'alimentation humaine, le tourteau distribué aux animaux regorge de protéines et d'acides gras et le débouché du cosmétique n'est pas en reste avec ses apports antioxydants.