Législatives
La Charente-Maritime plutôt macroniste… Mais de peu
Quatre des députés élus appartiennent à la coalition Ensemble soutenant Emmanuel Macron. Sur la 1ère circonscription, le divers gauche Olivier Falorni a été largement réélu.
Quatre des députés élus appartiennent à la coalition Ensemble soutenant Emmanuel Macron. Sur la 1ère circonscription, le divers gauche Olivier Falorni a été largement réélu.
La Charente-Maritime est sans doute l’un des rares départements où le parti présidentiel sort renforcé du scrutin. Jean-Philippe Ardouin et Raphaël Gérard ont été réélus sur les 3ème et 4ème circonscription, Anne-Laure Babault prend la suite de Frédérique Tuffnell sur la 2ème, et surtout Christophe Plassard a fait basculer la 5ème dans la coalition Ensemble, alors que Didier Quentin était dans l’opposition LR sous la précédente mandature. Un carton plein, donc, mais qui ne doit pas cacher la très forte poussée du Rassemblement national, qui était donné un temps en tête sur les trois circonscriptions où il était présent pour ce second tour (3ème, 4ème et 5ème). Contrairement aux départements voisins de la Charente, de la Dordogne ou de la Gironde, le parti souverainiste n’aura pas de député en Charente-Maritime… Mais cela s’est joué à peu.
Les députés de la coalition Ensemble n’auront eu au final qu’une très faible avance sur leurs concurrents, aucun ne dépassant les 52 % des voix. Dans le département, seul Olivier Falorni peut se targuer d’une réélection triomphale, emportant deux tiers des voix sur la 1ère circonscription face à son adversaire EELV-Nupes.
À noter qu’au niveau national, si le ministre de l’Agriculture Marc Fesneau a remporté son élection dans le Loir-et-Cher et devrait donc être maintenu en poste, plusieurs figures agricoles du précédent quinquennat comme Jean-Baptiste Moreau (Creuse), Grégory Besson-Moreau (Aube), rapporteur de la loi Égalim 2 ou Jean-Bernard Sempastous (Hautes-Pyrénées), ancien président de la mission d’information sur le foncier agricole, ont échoué au second tour.