Engraissement
La contractualisation, une possible éclaircie
Avec la hausse des charges et un revenu à la peine, la situation des élevages allaitants, notamment engraisseurs, est difficile. Mais, explique Jean-Bernard Sallat (FNB, Interbev), l’arrivée de la contractualisation au 1er janvier prochain pourrait permettre de sécuriser le revenu des éleveurs.
Avec la hausse des charges et un revenu à la peine, la situation des élevages allaitants, notamment engraisseurs, est difficile. Mais, explique Jean-Bernard Sallat (FNB, Interbev), l’arrivée de la contractualisation au 1er janvier prochain pourrait permettre de sécuriser le revenu des éleveurs.
Un marché demandeur mais des prix encore insuffisants : c’est le portrait que dresse le président de la FNB Nouvelle-Aquitaine et membre du bureau d’Interbev régional, Jean-Bernard Sallat, au sujet de l’engraissement. Une situation paradoxale qui s’explique par plusieurs facteurs, le premier étant l’attrait des consommateurs pour le produit depuis la survenue de la crise sanitaire.
« En deux ans de Covid-19, la viande rouge a plutôt tiré son épingle du jeu », note-t-il. Mais les modes de consommation, eux, ont évolué, avec notamment la croissance de la viande hachée. « Il a fallu se réadapter. C’est la vache type réforme laitière qui est surtout sollicitée, et quand il n’y a plus assez de vaches laitières, on se rabat sur du taurillon ».
Cette année, on est à 17 000 têtes d’avance d’abattage par rapport à une année normale."