EGALIM
La coopérative Sèvre et Belle se met en ordre de bataille
L’assemblée générale de Sèvre et Belle a été l’occasion de revenir sur la loi Egalim et ses conséquences pour le monde agricole. Carole Hernandez-Zakine, directrice des affaires publiques chez Invivo, a passé en revue les négociations en cours, sans mâcher ses mots.
L’assemblée générale de Sèvre et Belle a été l’occasion de revenir sur la loi Egalim et ses conséquences pour le monde agricole. Carole Hernandez-Zakine, directrice des affaires publiques chez Invivo, a passé en revue les négociations en cours, sans mâcher ses mots.
La séparation de la vente et du conseil et la mise en place des zones de non-traitement vont transformer le modèle des coopératives. Pour ne pas subir totalement ces mesures et laisser le champ libre à d’autres, Carole Hernandez-Zakine, doctorante en droit et directrice des affaires publiques chez Invivo, a appelé les agriculteurs à « se mettre en marche », lors de l’assemblée générale de Sèvre et Belle, le 4 décembre, à Celles-sur-Belle.
En effet, la promesse de campagne d’Emmanuel Macron sur la séparation de la vente et du conseil de produits phytopharmaceutiques est en passe de se concrétiser. Les structures vont devoir choisir avant le 1er janvier 2021. Les vendeurs auront l’interdiction de conseiller, mais ils seront dans l’obligation d’informer sur l’utilisation des produits (cible, dose recommandée, mise en œuvre et risques). Les produits concernés sont les produits de synthèse, mais aussi les biocontrôles, hors macro-organismes.