"La crise agricole n'est pas finie, surtout pas en Deux-Sèvres"
Pour leur rentrée syndicale, la Fnsea 79 et JA 79 ont convié la préfète Emmanuelle Dubée sur l'exploitation de l'éleveur ovin Loïc Parnaudeau, près de Vasles. Face au contexte actuel, les doléances et inquiétudes étaient nombreuses.
Pour leur rentrée syndicale, la Fnsea 79 et JA 79 ont convié la préfète Emmanuelle Dubée sur l'exploitation de l'éleveur ovin Loïc Parnaudeau, près de Vasles. Face au contexte actuel, les doléances et inquiétudes étaient nombreuses.
Au milieu des brebis, ce mardi 3 septembre, la présentation de l'économiste Frank Michel (chambre d'agriculture Nouvelle-Aquitaine) s'ouvrait sur un constat cuisant : une chute des récoltes, en 2024, inédite depuis des décennies.
"Près d'un quart de volumes moissonnés en moins, ce qui pénalise et fragilise l'ensemble des maillons des filières", livrait le spécialiste, avant d'enchaîner sur des graphiques aussi peu réjouissants : une perte de compétitivité notamment face à la Russie, beaucoup d'herbe récoltée mais de mauvaise qualité, des prix agricoles extrêmement volatils...
L'élevage à la peine aussi
Les graphiques, qui affichaient une conjoncture de prix plus cléments pour les éleveurs, ont fait s'étonner dans les rangs.