À la découverte de nouvelles cultures pour diversifier son exploitation
Mardi 11 juin, le GDA de l’Aunis et la Chambre d’agriculture 17, avec la FRASEM (entreprise proposant des contrats de semences), ont organisé une visite de cultures potagères et fourragères de semence.
Plus d’une trentaine d’adhérents du GDA de l'Aunis étaient présents à cette journée technique, «différente de la traditionnelle visite des essais variétés, fongicides ou bien encore fertilisation organisée habituellement à cette même période» indique Gwendal Chollet, technicien Grandes Cultures au GDA de l’Aunis et à la CA 17. «Suite à la réunion d’informations organisée par le GDA de l’Aunis avec la FRASEM le 28 septembre dernier à Aigrefeuille d’Aunis, le but était de découvrir en parcelle les différentes cultures potagères et fourragères de semences proposées aux adhérents par cette entreprise».
La visite a donc commencé chez Frédéric Moineau sur la commune de Chambon avec une parcelle de radis potager, puis toujours sur cette même commune, une parcelle de coriandre chez Thierry Roi. La matinée s’est achevée chez Frédéric Jourdain sur la commune de Surgères avec la découverte d’une parcelle d’épinard ainsi qu’une parcelle de moutarde d’Abyssinie.
Après un déjeuner partagé en commun, la visite a continué sur le secteur de Saint Sulpice de Royan avec une parcelle de radis fourrager chez Côme Devillelume puis une parcelle de trèfle d’alexandrie et de luzerne chez Gaël Goulevant sur la commune du Chay.
Cette journée a permis aux producteurs présents d’échanger sur les avantages et les contraintes de ces nouvelles cultures avec le directeur commercial Jean Baptiste Guioc ainsi que le directeur et le propriétaire Frédéric Peters de la FRASEM, mais aussi avec les exploitants potentiellement intéressés par cette diversification pour la campagne prochaine.
Le technicien de la Chambre d’agriculture précise « une analyse technique et économique des résultats sera organisée par le GDA de l’Aunis et la Chambre d’agriculture à la fin de la campagne permettant de positionner les résultats de ces différentes cultures par rapport à nos traditionnelles cultures céréalières ».