Portrait
À la ferme d'Étrie, l'élevage au service de la viande
Jean-Bertrand Monnier, propriétaire de la ferme d'Étrie, à Chanteloup, et Cyril Gandrillon, boucher devenu éleveur, conduisent un élevage de 140 mères Angus. Ils réorientent leur commercialisation pour mieux valoriser la viande.
Jean-Bertrand Monnier, propriétaire de la ferme d'Étrie, à Chanteloup, et Cyril Gandrillon, boucher devenu éleveur, conduisent un élevage de 140 mères Angus. Ils réorientent leur commercialisation pour mieux valoriser la viande.
Une succession de légers vallons, alliant avec harmonie haies et prairies, entoure le château d'Étrie, au cœur de la Gâtine. Dans les pâturages, des vaches à la robe noire paissent tout au long de l'année l'herbe du bocage. De race Angus, les premières ont été importées directement du Royaume-Uni en 2010 par Jean-Bertrand Monnier, le propriétaire du domaine d'Étrie, à Chanteloup. "J'ai passé mes vacances ici, chez mes grands-parents maternels. J'allais avec les fermiers quand ils faisaient les foins. Quand ils ont pris leur retraite, j'ai monté une Scea pour maintenir l'élevage".
J'ai passé en revue les races françaises. La Parthenaise était mon premier choix, mais son gabarit m'a dissuadé. Je lui ai préféré l'Angus, plus rustique et très précoce. Sa viande persillée est souvent proposée dans les grands restaurants.