La filière brebis laitière recrute et présente ses arguments
Fort d'un contrat avec un objectif de deux millions de litres annuels, la Cavac cherche à installer deux producteurs par an jusqu'en 2030. Au vu des prix actuels, et de l'organisation du travail, la filière a des arguments pour séduire.
Fort d'un contrat avec un objectif de deux millions de litres annuels, la Cavac cherche à installer deux producteurs par an jusqu'en 2030. Au vu des prix actuels, et de l'organisation du travail, la filière a des arguments pour séduire.

Mickaël Turpeau a pris l'habitude de se lever tôt. Depuis 2019, il a transformé son cheptel d'ovin viande en 450 brebis laitières pour fournir la Cavac, qui a monté la même année une filière lait de brebis dans son secteur (la Vendée, les Deux-Sèvres, le sud Loire-Atlantique, le sud Maine-et-Loire et le nord Charente-Maritime) pour une transformation 100 % yaourt.
" L'astreinte de la traite deux fois par jour n'est pas plus fatigante que de gérer 700 ovins viande ", souligne l'éleveur de Chiché, à l'occasion de la visite de son exploitation lors de l'assemblée générale du service d'élevage ovin 79, le 6 février.
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