Deux-Sèvres, Pâques en ligne de mire
La filière chevreau toujours perturbée
À l’approche de Pâques, la filière caprine est inquiète quant aux débouchés pour ses chevreaux. Les prix proposés ne couvrent même pas les coûts de production. Une rencontre était programmée jeudi avec Loeul et Piriot.
À l’approche de Pâques, la filière caprine est inquiète quant aux débouchés pour ses chevreaux. Les prix proposés ne couvrent même pas les coûts de production. Une rencontre était programmée jeudi avec Loeul et Piriot.
En chevreau, la période de Pâques a valeur de référence pour savoir comment se porte la filière. À l’occasion du colloque caprin du mardi 2 mars, les Chevriers 79 et le Saperfel se sont donc tournés vers les chiffres et le fait est que les ventes sur la période s’annoncent tout aussi basses qu’en 2020.
Pour Pâques 2021, le prix proposé par le principal abatteur est de 2,80 €/kg alors que la demande des engraisseurs pour couvrir leurs coûts de production est de 3 €
La consommation intérieure est en baisse mais c’est surtout la baisse de l’export qui a fait grimper les stocks. En effet, plus de 50 % de la production est exportée principalement vers l’Italie et le Portugal, encore confinés à ce jour. Grâce à l’aide de l’État accordée aux abatteurs, une grande partie des stocks a finalement pu être écoulée fin décembre mais la tendance reste néanmoins négative.