La filière cognac fait front contre les taxes chinoises
Les viticulteurs n'avaient pas manifesté à Cognac depuis 26 ans. Sous l'impulsion de l'UGVC, ils ont ressorti tracteurs et banderoles le 17 septembre pour dire non au sacrifice de leur filière.
Ils s'appellent les « sacrifiés », mais les viticulteurs charentais espèrent jusqu'au bout ne pas l'être. Le compte à rebours est toutefois enclenché et « le couperet des taxes chinoises pourrait tomber dans la foulée du mercredi 25 septembre, jour du vote à Bruxelles où la Commission européenne a prévu de confirmer la taxation des véhicules électriques chinois », annonce Anthony Brun, le président de l'UGVC. Il l'a écrit dans une lettre adressée au nouveau Premier ministre, Michel Barnier, et remise à Jean-Charles Jobart, secrétaire général de la Préfecture, le mardi 17 septembre, à l'issue d'une rencontre entre les services de l'État et une délégation de l'UGVC et de l'interprofession. Conclusion d'une demi-journée de protestation, qui avait commencé dès 8 heures le matin, devant le siège de l'Union générale des viticulteurs pour l'AOC cognac à Gensac-la-Pallue.