Ter’élevage
La filière ovine veut capitaliser sur la dynamique du confinement
Plébiscitée depuis un an, la viande d’agneau a vu bondir ses prix sur les marchés. Une situation inédite qui permet de limiter la baisse d’activité. À présent, la filière doit aborder le déconfinement, qui rouvre les circuits de commercialisation étrangers.
Plébiscitée depuis un an, la viande d’agneau a vu bondir ses prix sur les marchés. Une situation inédite qui permet de limiter la baisse d’activité. À présent, la filière doit aborder le déconfinement, qui rouvre les circuits de commercialisation étrangers.
Alors qu’on prédisait le pire à la filière ovine il y a un peu plus d’un an, c’est finalement une « belle histoire » qui peut être racontée, selon Christophe Maudet, le responsable ovins de Ter’élevage. En effet, dans un contexte commercial où le consommateur a orienté ses achats vers des produits locaux, l’agneau a été plébiscité, porté à la fois par des consommateurs qui avaient le temps de cuisiner, par des collectivités qui ont joué le jeu à Pâques et par une image de viande « naturelle ».
« Le manque de disponibilité d’agneaux français a permis une montée des tarifs, sans baisse saisonnière cet été, et ce même avec la commercialisation de tout le stock néo-zélandais. Aujourd’hui, on a des prix nettement supérieurs à ce qu’on a connu, ce qui participe à la bonne ambiance ressentie au cours de l’assemblée générale, fin juin », assure le responsable.