La génétique et l’alimentation pour faire baisser son coût de production
L’association a mené plusieurs enquêtes auprès d’éleveurs de la région pour trouver des solutions permettant de réduire les coûts de production.
Puisque l’augmentation de la marge des éleveurs ne devrait pas se jouer sur un hypothétique accroissement des prix, les exploitants doivent trouver des marges en interne pour influer sur leur coût de production.
De ce fait, Bovins croissance, en association notamment avec les chambres d’agriculture, a présenté les résultats d’une enquête menée dans 306 exploitations des Pays de la Loire, de Charente-Maritime et des Deux-Sèvres, sur la campagne 2015. « L’objectif était de constater les écarts entre des élevages de taille similaire et de cibler les postes où existent les plus grosses marges de manœuvre », présente Fanny Soulard, référente sur ce dossier.
En système naisseur-engraisseur, soit 183 exploitations étudiées, le coût de production varie ainsi de 288 à 357 euros par 100 kg vif, pour une moyenne à 315 euros. « Il existe 1,56 Smic/UMO entre la moyenne et le quart inférieur, soit 26 800 euros/UMO », constate la technicienne.