La gestion de l'ergot, un enjeu pour la filière céréalière
La gestion de l'ergot est un enjeu de taille pour la filière céréalière, en raison de la toxicité potentielle de ce champignon dans l'alimentation. Arvalis livre quelques leviers techniques afin de mieux gérer cette problématique.
La gestion de l'ergot est un enjeu de taille pour la filière céréalière, en raison de la toxicité potentielle de ce champignon dans l'alimentation. Arvalis livre quelques leviers techniques afin de mieux gérer cette problématique.
Des grains noirs dans une benne de blé fraîchement moissonné ? Ce sont peut-être des sclérotes d'ergot. Il s'agit d'un champignon dangereux pour les consommateurs à partir d'une certaine quantité. C'est ce champignon qui avait causé de grandes épidémies au Moyen-Âge, connues sous le nom de « Mal des Ardents ». Les boulangers distribuaient sans le savoir des pains contaminés, provoquant, chez les consommateurs, hallucinations, brûlures intenses, convulsions et nécroses.
Les spores de l'ergot contaminent les graminées (culture et adventices) en floraison. La contamination d'une parcelle commence par la présence de sclérotes dans le sol, qui peuvent germer en sortie d'hiver. Au début du printemps, celles enfouies à moins de 10 cm de profondeur produisent des stromas qui vont alors propager des spores dans les 20 m alentour.