La ministre du travail joue l’ambassadrice de l’apprentissage
Lundi dernier, c’était jour de rentrée aussi pour la ministre du travail. Muriel Pénicaud a visité des entreprises de la Vienne, et le CFA de Poitiers, pour présenter les évolutions à venir dans la voie apprentissage.
"On est la 6e puissance mondiale, mais aussi le pays, au sein de l’OCDE, où le taux de chômage des jeunes est le plus important » lance Muriel Pénicaud. En visite dans la Vienne, la ministre du travail rappelait lundi que l’apprentissage est une solution à privilégier pour permettre aux jeunes de décrocher plus facilement un emploi. « En France, il y a une vraie prime à l’expérience dans le monde du travail. Et justement, l’intérêt de l’apprentissage, c’est de permettre une formation qui offre aussi de l’expérience ». Pour faciliter l’accès à l’apprentissage, la loi « Avenir Professionnel », adoptée le 1er août prévoit des évolutions : pilotage de l’apprentissage par les branches professionnelles (et plus par les Régions), assouplissement de la durée de temps de travail pour les mineurs, hausse des rémunérations, évolution des ruptures de contrat, ou possibilité de faire son apprentissage jusqu’à 30 ans (au lieu de 26 actuellement).