La MSA dépositaire légitime du futur plan d’action sur le suicide
Le plan interministériel de lutte contre le suicide en agriculture doit être dévoilé en détail après l’été. La MSA pourrait être en charge de sa mise en œuvre.
Le plan interministériel de lutte contre le suicide en agriculture doit être dévoilé en détail après l’été. La MSA pourrait être en charge de sa mise en œuvre.
Dans un communiqué daté du 30 juin, les représentants des organisations patronales, syndicales et familiales de la MSA (Fnsea, CFE-CGC, FGA-CFDT, Fnaf-CGT, FO, Unaf) se réjouissent à l’unisson du plan interministériel de lutte contre le suicide en agriculture, qui sera dévoilé après l’été. Ils appellent le gouvernement à « inscrire les missions de prévention du mal-être et du suicide dans la nouvelle convention d’objectifs et de gestion (COG) » et à augmenter les budgets dédiés, comme le préconisent le député Olivier Damaisin (LREM, Lot-et-Garonne) et la commission des affaires économiques du Sénat dans leurs rapports respectifs publiés en décembre et en mars.
Ils demandent que « la mise en œuvre » du futur plan interministériel et « la coordination des dispositifs départementaux de prévention » soient confiées à la MSA, vu ses « atouts majeurs » : son action transversale en matière de santé, son guichet unique à caractère de sentinelle et son lien avec l’ensemble des assurés agricoles. Autant d’aspects qui la rendent « légitime » pour « porter une politique globale » en lien avec les ARS et les chambres d’agriculture notamment, assure le communiqué.