Journée caprine de Lezay
La nécessité d'accompagner les projets
Journée caprine de Lezay
La FDSEA à organisé une journée caprine mercredi 31 octobre a Lezay.
La matinée en salle, avec les interventions de la FRSEA et de la FNEC sur la conjoncture, le prix du lait et le travail, a donné une large place aux échanges et a montré que la production a de l’avenir. Les leaders syndicaux se félicitent d’avoir obtenu une recommandation de l’interprofession de +50? / 1000 litres.
L’analyse de l’atelier caprin dans le pays Mellois, réalisé par l’ADASEA, a confirmé la pertinence du choix de la transmission et de l’installation comme fil rouge de cette journée. Ce diagnostic montre par exemple que 50% du troupeau est détenu par des éleveurs de plus de 50 ans, avec souvent des problèmes de transmission liés à la mises normes. Pour Thierry Jayat, président de la section caprine de la FDSEA, « les débats incitent à continuer le travail pour maintenir les ateliers et donc l’installation en production de lait de chèvre ». Le rapprochement avec les établissements scolaires, notamment avec les MFR et IREO du département ainsi que le lycée agricole de Melle, doit être poursuivi pour faire la promotion du métier. Mais il est également important de réfléchir avec les entreprises et l’ADASEA pour maintenir et développer la production dans la région. Thierry Jayat réaffirme à ce propos que cette perspective reste étroitement liée au revenu de l’éleveur et donc au prix du lait.
Après le buffet offert par les partenaires de la journée (établissements Ouvrard, Morisset et le GLAC), c’est sur l’exploitation de Patrick Decamp que trois ateliers ont été proposés aux éleveurs. Sur le pôle bâtiment, la chambre d’agriculture et les établissements Morisset ont présenté les normes, la ventilation et les conditions de travail.
Le contrôle laitier a présenté quant à lui, sur un second atelier, les services qu’il propose. L’éleveur a aujourd’hui besoin de conseils sur l’amélioration de la production et des taux cellulaires. Le système de contrôle peut apporter des réponses pour la gestion du troupeau. La production de lait de chèvre nécessite une certaine technicité qui fait d’elle une production moderne et dynamique.
Enfin le troisième pôle était consacré à la pénibilité du travail. Les établissements Ouvrard ont réalisé des démonstrations de chargeurs et outils adaptables pouvant améliorer les conditions de travail.
L’exploitation de Patrick Decamp, témoin de la viabilité et des multiples intérêts qu’apporte la production de lait de chèvre, correspondait bien aux objectifs que se donne la section caprine de la FDSEA. Avec un petit quota en lait de vache, l’éleveur a réorienté son exploitation en reprenant l’outil viable et fonctionnel de son voisin, ce dernier n’ayant pas de repreneur.
Thierry Jayat est donc satisfait des différents débats et questions posées par ses collègues au cours de la journée. Mais il ne veut pas s’en tenir là et continuer à travailler sur le prix du lait ainsi qu’organiser plusieurs journées de ce type au cours de l’année. Le leitmotiv de la section étant de « maintenir et développer la production de lait de chèvre dans la région ».
L’analyse de l’atelier caprin dans le pays Mellois, réalisé par l’ADASEA, a confirmé la pertinence du choix de la transmission et de l’installation comme fil rouge de cette journée. Ce diagnostic montre par exemple que 50% du troupeau est détenu par des éleveurs de plus de 50 ans, avec souvent des problèmes de transmission liés à la mises normes. Pour Thierry Jayat, président de la section caprine de la FDSEA, « les débats incitent à continuer le travail pour maintenir les ateliers et donc l’installation en production de lait de chèvre ». Le rapprochement avec les établissements scolaires, notamment avec les MFR et IREO du département ainsi que le lycée agricole de Melle, doit être poursuivi pour faire la promotion du métier. Mais il est également important de réfléchir avec les entreprises et l’ADASEA pour maintenir et développer la production dans la région. Thierry Jayat réaffirme à ce propos que cette perspective reste étroitement liée au revenu de l’éleveur et donc au prix du lait.
Après le buffet offert par les partenaires de la journée (établissements Ouvrard, Morisset et le GLAC), c’est sur l’exploitation de Patrick Decamp que trois ateliers ont été proposés aux éleveurs. Sur le pôle bâtiment, la chambre d’agriculture et les établissements Morisset ont présenté les normes, la ventilation et les conditions de travail.
Le contrôle laitier a présenté quant à lui, sur un second atelier, les services qu’il propose. L’éleveur a aujourd’hui besoin de conseils sur l’amélioration de la production et des taux cellulaires. Le système de contrôle peut apporter des réponses pour la gestion du troupeau. La production de lait de chèvre nécessite une certaine technicité qui fait d’elle une production moderne et dynamique.
Enfin le troisième pôle était consacré à la pénibilité du travail. Les établissements Ouvrard ont réalisé des démonstrations de chargeurs et outils adaptables pouvant améliorer les conditions de travail.
L’exploitation de Patrick Decamp, témoin de la viabilité et des multiples intérêts qu’apporte la production de lait de chèvre, correspondait bien aux objectifs que se donne la section caprine de la FDSEA. Avec un petit quota en lait de vache, l’éleveur a réorienté son exploitation en reprenant l’outil viable et fonctionnel de son voisin, ce dernier n’ayant pas de repreneur.
Thierry Jayat est donc satisfait des différents débats et questions posées par ses collègues au cours de la journée. Mais il ne veut pas s’en tenir là et continuer à travailler sur le prix du lait ainsi qu’organiser plusieurs journées de ce type au cours de l’année. Le leitmotiv de la section étant de « maintenir et développer la production de lait de chèvre dans la région ».