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La plus petite université de France fête ses 30 ans à Segonzac

Vendredi 23 mars, le centre universitaire de Segonzac a fêté ses 30 ans. L’anniversaire correspond aussi à la date de création de son Master de Droit, gestion et commerce des spiritueux.

La table ronde, animée par Alexandre Vingtier (à droite), a réuni Cédric Raynaud (repreneur du Baume de Bouteville), Julien Frumholtz (laboratoire d’œnologie), Laetitia Four (responsable Viticulture durable au BNIC), François Drounau et Cécile Bagot (société de marketing L’Assemblage).
La table ronde, animée par Alexandre Vingtier (à droite), a réuni Cédric Raynaud (repreneur du Baume de Bouteville), Julien Frumholtz (laboratoire d’œnologie), Laetitia Four (responsable Viticulture durable au BNIC), François Drounau et Cécile Bagot (société de marketing L’Assemblage).
© F.L.

Deuxième université de la région Nouvelle-Aquitaine avec 28 000 étudiants, l’Université de Poitiers a dédié sa petite antenne de Segonzac aux spiritueux. « L’université des eaux-de-vie de Segonzac a été créée sous la houlette de l’ancien maire de la commune, Paul Hosteing, appuyé par le conseiller général de l’époque, Pierre Hitier, raconte Gabrielle Rochdi, responsable de l’établissement avec Denis Rochard. L’idée, c’était de créer au cœur des vignes du cognac et du cru de Grande Champagne une université à la campagne, sur le modèle de l’université du vin de Suze-la-Rousse, fondée dix ans plus tôt dans la Drôme. »

Avec l’établissement, est né en 1988 le Diplôme d’études supérieures universitaires en Droit, gestion et commerce des eaux-de-vie et boissons spiritueuses. L’histoire de ce DESU a suivi celle de la filière du cognac « avec des turbulences, pendant les différentes crises économiques ». Ces soubresauts n’ont pas empêché le DESU « d’être accrédité en DESS par le ministère de l’Enseignement supérieur », ni même affecté le développement des formations en spiritueux en Charente. À l’image du Master (dénomination actuelle) en Droit, gestion et commerce, couplé depuis 1999...

...Lire l'intégralité de l'article en page 11 de La Vie Charentaise du 29 mars 2018

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