La race Wagyu s’installe en Deux-Sèvres
Le Gaec Sionneau accueille depuis quelques jours les premiers Wagyu (boeuf de Kobé) d’un élevage qu’il espère rapidement convertir dans cette race « de luxe », qui se valorise dix fois plus cher qu’une Charolaise ou une Blonde d’Aquitaine.
Le Gaec Sionneau accueille depuis quelques jours les premiers Wagyu (boeuf de Kobé) d’un élevage qu’il espère rapidement convertir dans cette race « de luxe », qui se valorise dix fois plus cher qu’une Charolaise ou une Blonde d’Aquitaine.
Héritier de cinq générations d’agriculteurs sur les terres de Germond-Rouvre, Thierry Sionneau a décidé depuis un an d’élargir ses horizons et de tourner son regard vers l’Est. Vers le Japon précisément. C’est un coup du sort qui l’a emmené dans cette direction, une rencontre fortuite avec un acheteur de bestiaux qui, pour le convaincre de lui céder tous ses jeunes bovins, va lui suggérer de changer de race. Une offre qui l’interpelle alors que l’atelier bovins, composé de 40 vaches allaitantes constituées de plusieurs races croisées (Charolaises, Parthenaises et Blondes d’Aquitaine) n’est plus rentable depuis quelques années. « Je ne veux plus me mettre à genoux pour vendre mes bovins, assène Thierry Sionneau. Aujourd’hui, ce sont nos 600 chèvres bio qui nous gardent la tête hors de l’eau ».