Installation
La reprise : anticipation pour le cédant, solide formation pour le repreneur
Les élevages sont de plus en plus difficiles à reprendre car l’acquisition nécessite un fort investissement, alors que l’avenir est incertain. Des jeunes n’ont toutefois pas peur de se lancer, comme Jérémy Bonnanfant, qui vient de reprendre l’exploitation de son oncle.
Les élevages sont de plus en plus difficiles à reprendre car l’acquisition nécessite un fort investissement, alors que l’avenir est incertain. Des jeunes n’ont toutefois pas peur de se lancer, comme Jérémy Bonnanfant, qui vient de reprendre l’exploitation de son oncle.
La reprise d’un élevage en bovin viande est un véritable défi actuellement : poids du capital, augmentation du coût du matériel, perte de l’ICHN… Ainsi, toute transmission doit être réfléchie et anticipée plusieurs années à l’avance, y compris lors d’une succession familiale, qui pourtant facilite la reprise. C’est ce qui s’est passé à la ferme des Ecarlatières, située à Verruyes, gérée depuis un mois par Jérémy Bonnanfant. Âgé de 22 ans, le jeune éleveur a repris l’exploitation de son oncle, Serge Bonnanfant, et son atelier de bovins viande. Un passage de témoin anticipé par le cédant dès 2016, quand son frère, avec qui il était en Gaec, a pris sa retraite.