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La résistance aux strongles par la génétique
En matière de parasitisme, il faut distinguer la notion de résistance, où on recherche une intensité d’excrétion d’œufs (OPG) minimum, et la résilience, qui consiste à maintenir les constantes biologiques et de production (taux d’hématocrites).
Des travaux en ovins ont montré que plusieurs gènes et mécanismes permettent la résistance avec une héritabilité de 0,2 à 0,3 et une forte variabilité génétique, ce qui permet d’améliorer rapidement ce critère en sélectionnant les meilleurs animaux. Les brebis issues de béliers résistants ont produit 30 à 70 % d’œufs en moins que celles issues des béliers sensibles.