La situation est normale pour les eaux souterraines
Comme chaque année à cette époque, le BRGM fait le point sur la recharge en eaux souterraines. Tour d'horizon.
Cet hiver, on a eu chaud, au sens propre comme au sens figuré. Et les disponibilités en eau n'échappent pas à ce constat. « Au 1er février, la recharge était très déficitaire. Mais entre février et mars, la recharge a été importante », explique Philippe Vigouroux, hydrogéologue et chef de projet à la direction eau, environnement et écotechnologies du bureau de recherche géologique et minière (BRGM). De ce fait, au 1er avril et grâce aux pluies abondantes qui ont arrosé la France après le début du mois de février, 76 % des niveaux des eaux souterraines sont normaux ou supérieurs à la normale. Voilà pour le constat. Et la tendance ? « 76 % des points suivis sont stables ou en hausse », ajoute-t-il. Et si les niveaux de recharge atteints restent très légèrement inférieurs à ceux de 2014 et de 2015 (83 % dits normaux ou supérieurs pour cette année-là) à la même époque, on se situe bien au-dessus de la mauvaise année 2012 (11 % des nappes possédaient alors un niveau égal ou supérieur à la normale seulement). Ce constat explique l'inquiétude au 1er février de cette année puisque l'Hexagone se situait peu ou prou dans une situation similaire à celle de 2012 à pareille époque.
Plus d'infos dans le journal Agri 79 du 6 mai 2016