Cap protéines
La souveraineté protéique, une perspective à long terme
La culture de l’herbe et des fourrages est une piste indispensable pour être moins dépendant en protéines végétales d’importation.
La culture de l’herbe et des fourrages est une piste indispensable pour être moins dépendant en protéines végétales d’importation.
Vers une souveraineté protéique de la France : utopie ou réalité ? Le débat qui s’est déroulé au Salon de l’herbe et des fourrages, en juin, interrogeait sur la faisabilité du plan protéines à court ou moyen terme. Une application dont la nécessité est renforcée par les difficultés d’approvisionnements actuelles en tourteaux de tournesol, quand la pandémie avait plutôt montré notre sensibilité au marché et à la livraison du tourteau de soja sud-américain.
« La France est souveraine à 50 % pour les matières riches en protéines, c’est-à-dire les graines avec plus de 15 % de protéines, détaille Laurent Rosso, le directeur général de Terres Univia, l’interprofession des oléoprotéagineux.